Qui Suis-je?
Les cueillettes de Larissa...
comment est-ce arrivé?
Aux prémices du projet
Les plantes sauvages, leurs usages, leurs histoires, me passionnent depuis de nombreuses années. La nature est une source de découverte, de soutien et d’inspiration au quotidien. Originaire de Seine-et-Marne, j’ai eu de la chance de grandir au contact de la nature, surtout grâce à mon grand-père, fermier dans le Loiret. J’ai mis du temps à quitter mon département de naissance, c’est grâce à de belles rencontres et expériences, que j’ai enfin pris mon envol. J’ai donc passé un brevet agricole en production de plantes aromatiques et médicinales, un BPREA, à Nyons en 2018.
Concrétisation dans la Drôme
C'est enfin, une dernière magnifique rencontre qui m’a poussée à rester dans la région. Cela m'a également permis de réaliser mon rêve : faire de la cueillette sauvage dans des endroits éloignés de tout, créer des compositions pour des tisanes, découvrir de nouvelles saveurs, prendre le temps de m'essayer à la création de gourmandises, et ainsi faire plaisirs aux autres. « Les Cueillettes de Larissa » voit enfin le jour en 2021, après une dernière formation en hygiène et transformation végétal..
La Cueillette sauvage selon Larissa
Engagements :
Précautions nécessaires
Ce n’est pas une tache facile, déjà il faut connaître parfaitement la plante à récolter, trouver les bons endroits, le bon spot. Se renseigner sur le lieu de cueillette (pollution, ancienne exploitation, ce qu’il peut y avoir au dessus, le ruissellement, etc), il faut un bon écosystème, qu’il soit sain, éloigné de toutes sources polluantes. Rechercher à savoir si d’autres cueilleurs viennent sur ce spot. Demander les autorisations de récoltes aux propriétaires. Pour les terres agricoles où je cueille, elles sont en agricultures biologiques (ou sans utilisation de pesticides, engrais chimiques...) . Lors de la cueillette, il faut supporter la chaleur, le soleil (et s’en protéger), le vent, les endroits bien escarpées, les insectes, les épines, les "coups de flippes" (on a beau savoir qu’ils ont plus peur que nous, j’ai peur des serpents quand ils me surprennent).
Attention, la nature est fragile!
Il faut donc respecter certaines règles. Il faut faire attention de ne pas trop prélever pour que la plante suive son cycle, que les insectes s’y régalent, respecter l’écosystème, et pour la retrouver en pleine forme l’année suivante. Prélever uniquement le strict nécessaire. Pour tout cela il faut bien se renseigner avant (savoir si elles sont protégées, leurs cycles et modes de reproductions, etc). Je me répète mais c’est vraiment important. La cueillette sauvage doit être responsable et durable, il faut préserver les ressources et leurs milieux.
De l'effort de la cueillette...
Pour certaines fleurs, ce sont des heures et des heures, accroupie, penchée, pour obtenir les précieux grammes nécessaires (violettes, coquelicots, ...). Et ça vaut le coup ! Lors des cueillettes, j’apprends toujours, je découvre, j’observe, j’écoute. Des moments intimes et calmes, ce qui compense largement les efforts, la fatigue et les moments parfois douloureux qui peuvent se faire ressentir.
Aux patientes transformations
Sachant que ce n’est pas fini, après récolte il faut les trier, relâcher les insectes qui se sont aventurés dans mon panier sans que je ne les voie, nettoyer, faire sécher et/ou directement les transformer. La suite logique et délicieuse de cette belle aventure ! Progressivement je vais faire de la production, avec une mise en culture "à la sauvage" sur mon terrain(plus d’information à venir).
Des valeurs personnelles et partagées
Je suis sympathisante du syndicat des Simples et de l’AFC, dont je respecte les valeurs et dont je m’engage à respecter les chartes. Pour consulter les chartes de l’association AFC et du syndicat S.I.M.P.L.E.S., les soutenir, y adhérer, les découvrir, c’est ici :
https://cueillettes-pro.org
https://syndicat-simples.org
Mes cueillettes sont 100 % responsables et non certifiées par un label d’agriculture biologique.
Il ne me semble pas nécessaire par rapport à mes engagements, à mon éthique, de passer pour ce type de certification.
Les intrants utilisés pour mes transformations sont issus de l’agriculture biologique (sucre, jus de citron, agar-agar). Je garantis un mode de production écologique et respectueux de l’environnement.
REMERCIEMENTS
Merci à mes amis, à mes voisins, à mon amoureux et à sa maman,
qui me laissent aller gambader à travers leurs terres,
grappiller, glaner, cueillir.
Qui me préviennent quand ils découvrent une plante
qui pourrait m’intéresser,
ainsi que lorsque la récolte est proche.
Merci à ceux que j’aime, à ma famille, à ma famille de cœur,
aux belles rencontres, à la Bande de Nazes,
à ceux qui me soutiennent et qui m’ont permis d’être qui je suis
et là où je suis.
Merci à vous tous !
Des mots qui m'inspirent...
Il y a, dans chaque semaine, deux jours pour lesquels on ne devrait pas se tracasser.
Deux jours qui devraient être exempts de craintes et d’appréhensions !
L’un de ces jours est hier.
Avec ses erreurs et ses soucis, ses fautes et ses bévues.
Ses maux et ses peines.Hier, s’échappe à jamais de nos mains.
Tout l’or du monde ne peut faire revivre hier.
Nous ne pouvons défaire un seul des actes posés.
Nous ne pouvons retirer une seule des paroles prononcées.
Hier, n’est plus.
L’autre jour qui ne devrait pas nous inquiéter est demain.
Avec ses misères possibles, ses fardeaux.
Ses larges espérances et ses pauvres accomplissements.
Demain est aussi hors de notre portée.
Demain Le soleil se lèvera dans toute sa splendeur, ou derrière un écran de nuage, mais il se lèvera.
Jusqu’à cet instant, nous n’avons pas de mise sûre pour demain, parce qu’il est encore à venir.
Il ne reste qu’un jour important, aujourd’hui.
Tout homme peut livrer les combats d’un seul jour.
C’est seulement lorsque vous et moi, ajoutons les fardeaux de ces deux redoutables éternités hier et demain, que nous sommes vaincus !
Ce ne sont pas les épreuves d’un seul jour qui rendent les hommes fous.
C’est le remords ou la rancœur d’un incident qui est arrivé hier et la crainte de ce que demain peut apporter.
Vivons donc un seul jour à la fois.Auteur inconnu